Un acte tragique a bouleversé la commune de Masina, à Kinshasa. Une jeune fille a perdu la vie à la suite d’une attaque violente perpétrée par des individus non identifiés à proximité du sous-commissariat de police (s/CIAT) du quartier 3, sur l’avenue Kumika.
Elle aurait également été viole par les bandits armés.
Un drame survenu dans des circonstances troublantes
Selon des sources locales, les assaillants auraient neutralisé les deux policiers chargés de la surveillance du poste avant de s’introduire dans la parcelle familiale de la victime.
Les occupants de la maison auraient été agressés, et la jeune fille a malheureusement succombé à ses blessures.
Le père de la victime, grièvement touché lors de l’incident, a été transporté d’urgence dans un centre hospitalier pour recevoir des soins appropriés. Les auteurs de l’attaque auraient également emporté une somme d’argent et plusieurs biens de valeur avant de prendre la fuite.
Indignation et appel à la justice
Ce drame, survenu à quelques mètres seulement d’un poste de police, a suscité une vive émotion au sein de la population locale. Les habitants de Masina dénoncent la montée de l’insécurité dans plusieurs quartiers de la capitale et appellent les autorités à renforcer la protection des civils.
« C’est incompréhensible qu’un tel acte se produise à proximité d’un poste de police. Nous demandons que lumière soit faite », a réagi un habitant du quartier, visiblement ému.
Les autorités promettent des mesures fortes
Les autorités communales et provinciales ont condamné ce crime qualifié de « lâche et inhumain », tout en annonçant l’ouverture d’une enquête afin d’identifier et d’arrêter les responsables. Des renforts de police ont été déployés dans la zone pour rassurer la population et éviter toute nouvelle attaque.
Vers un renforcement du dispositif sécuritaire
Cet incident relance le débat sur la sécurité urbaine à Kinshasa. Plusieurs organisations de la société civile appellent à une meilleure coordination entre les services de police et les comités de quartier, afin d’assurer une surveillance plus efficace et de restaurer la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre.
Suzanne Kalambay Mujinga
